Monmari je n'Ă©tais pas sure de mes sentiments pour lui quand on avait commencĂ© a sortir ensemble, c'est pour ça que je voulais annulĂ© mon mariage un mois avant le jour J, chose que je n'ai pas eut la force de faire. Mais j'avais commencĂ© a ressentir quelque chose de posotif pour lui quelques semaines plus tard mĂȘme si je ne me sentais
Unhomme n'a pas le droit de faire des reproches à sa femme devant l'enfant, surtout si c'est à répétition car l'enfant n'a pas à assumer des disputes de couple qui ne le concerne pas et nuisent à sa tranquilité d'esprit. Un enfant a besoin de voir un couple qui s'aime et se traite bien et rien d'autre.
Consultation1 : AurĂ©lia trouve son mari trop attentionnĂ©. AurĂ©lia, 41 ans, sâinstalle et me dit : « Mon mari mâĂ©nerve ! Je nâai plus envie de faire lâamour, jâai envie de le taper ! ». Quand je lui demande ce qui dĂ©clenche cette rĂ©action de colĂšre, elle me rĂ©pond : « JâĂ©touffe ! Jâai beau lui dire dâarrĂȘter de me
cash. La premiĂšre retranscription de lâenregistrement contenue dans ce chapitre a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e en anglais, en 1982, pour William Burroughs, qui sâintĂ©ressait aux discours des schizophrĂšnes entendant des voix dans leurs tĂȘte, et effectuait une recherche sur les voix enregistrĂ©es par Constantin Raudive et les travaux de Julian Jaynes sur lâesprit bicamĂ©ral voir les chapitres Ăa appartient aux concombres au sujet des voix enregistrĂ©es de Raudive, Essais, tome I, 1981, et Freud et lâinconscient, Essais, tome II, 1984, Christian Bourgois Editeur. En cĂŽtoyant pendant des annĂ©es Ă lâhĂŽpital des gens diagnostiquĂ©s comme schizophrĂšnes, jâai Ă©tĂ© frappĂ©e par le fait que des propos que certains Ă©mettaient, et qui Ă©taient interprĂ©tĂ©s en psychiatrie comme dĂ©lirants, traitaient en rĂ©alitĂ© de chose quâils vivaient intĂ©rieurement, mais que le langage et les concepts communĂ©ment utilisĂ©s Ă©taient inaptes Ă reprĂ©senter. Ils tentaient alors de le faire en inventant leur propre langage, Ă travers leur symbolique propre, leur code » personnel; la signification dâun symbole variant gĂ©nĂ©ralement selon chacun, sauf pour des gens se rĂ©fĂ©rant au sens du dictionnaire, il est nĂ©cessaire de dĂ©coder le discours pour pouvoir le comprendre, en se rĂ©fĂ©rant au sens de celui qui lâĂ©met. Ceci implique dâĂȘtre Ă lâĂ©coute des gens, de ce quâils voudront bien nous en dire, ce qui implique dâĂ©tablir avec eux une base de relation ouverte, dĂ©barrassĂ©e autant que faire se peut des prĂ©jugĂ©s, pour se demander ce que veut dire la personne exactement. Une fois le discours dĂ©codĂ©, loin dâĂȘtre insensĂ©, il apparait alors comprĂ©hensible et porteur de sens. Ainsi cette dame qui utilisait souvent les expressions les boches allemands », le paradis du ciel », le Maroc », incomprĂ©hensibles pour lâentourage. Une fois ces termes dĂ©codĂ©s, les boches allemands » reprĂ©sentaient les infirmiers, le paradis du ciel » reprĂ©sentait la guĂ©rison, et le Maroc, pour une raison qui mâĂ©chappe, lâhĂŽpital psychiatrique, et son discours devenait alors porteur de sens. Ici Monsieur B., qui est parasitĂ© par des voix intĂ©rieures quâil appelle des pronoms », mâexplique en quoi elles consistent il les nomme, dĂ©crit leur rĂŽle respectif, lâinfluence quâils ont sur lui et les relations quâil a Ă©tablies avec eux. De mon cĂŽtĂ© je ne lâĂ©coute pas comme un patient qui me parlerait de son dĂ©lire que jâinterprĂ©terais comme le produit de son inconscient Ă travers la conception freudienne du psychisme humain. Je tente de mettre de cĂŽtĂ© mes propres grilles dâinterprĂ©tation en partant du constat suivant Quâest-ce qui se passe lĂ ? Je nâen sais rien, allons voir ». Je pars de ce que ce monsieur me dit exactement et tente de comprendre ce quâil veut dire Ă partir de lĂ , en restant aussi neutre que possible tout en lâinterrogeant sur ce que je ne comprends pas au premier abord. Paradoxalement, ces entretiens ont eu un effet inattendu, imprĂ©vu et imprĂ©visible au moment oĂč ils se sont dĂ©roulĂ©s câĂ©tait la premiĂšre fois quâil acceptait dâen parler en dĂ©tail, Ă©tant gĂ©nĂ©ralement rĂ©ticent car il craignait que ses propos ne soient mal interprĂ©tĂ©s. Il passait son temps Ă lutter contre ses pronoms, emmurĂ© dans lâincommunicabilitĂ©, balancĂ© entre la peur et la colĂšre quâils lui inspiraient, autrement dit rĂ©agissant principalement en fonction des Ă©motions quâils provoquaient en lui. Or Ă travers ces entretiens, il prend de la distance vis-Ă -vis de ces voix. Lâirruption dâun tiers neutre dans un cadre relationnel comprĂ©hensif, dĂ©dramatise la situation et modifie la relation quâil a avec elles. Ses propres efforts pour comprendre ce quâil vivait, qui Ă©taient dĂ©crĂ©dibilisĂ©s par lâinstitution, prenaient alors du sens cette recherche intĂ©ressait quelquâun dâautre, qui cherchait Ă©galement Ă comprendre ce quâil vivait sans le prendre a priori pour un fou. Cet Ă©change a ainsi brisĂ© son sentiment dâincommunicabilitĂ© mĂȘme si parfois il me fallait quelques temps pour rĂ©aliser le sens de ce qu'il disait, il finissait par se faire comprendre. De persĂ©cutrices, ses voix sont devenues pour lui des objets dâĂ©tudes en verbalisant ce quâil vivait, il a pu dĂ©passer le niveau des Ă©motions pour mettre en jeu ses capacitĂ©s de rĂ©flexion, les mettre en dehors de lui, comme sâil les posait sur une table dâexamen pour les observer. Cette objectivation de son vĂ©cu intĂ©rieur a eu pour effet de diminuer lâemprise mentale de ce phĂ©nomĂšne parasitique. Jâignore si elles ont fini par disparaĂźtre, mais je sais que le changement dâattitude mentale de Mr B. par rapport Ă ses voix lui a permis d'acquĂ©rir une plus grande maĂźtrise de son espace intĂ©rieur.* * * Monsieur B Ă©tait un homme d'une cinquantaine d'annĂ©es. De taille moyenne, il Ă©tait vĂȘtu au fil des ans d'une veste chinĂ©e dĂ©fraĂźchie Ă dominance beige et de pantalons de costume dĂ©pareillĂ©s. Ses cheveux gris clairsemĂ©s Ă©taient coiffĂ©s en arriĂšre. Il portait souvent, Ă©tĂ© comme hiver, un feutre marron. Il Ă©tait arrivĂ© Ă l'hĂŽpital dĂšs l'ouverture de ce dernier, flanquĂ© de l'Ă©tiquette de schizophrĂšne. L'asile dĂ©partemental oĂč il Ă©tait internĂ© depuis une quinzaine d'annĂ©es l'avait transfĂ©rĂ© dans le cadre de la sectorisation pour qu'il soit rapprochĂ© de sa famille. Il avait en effet une femme et deux filles qui habitaient dans les environs, mais n'avaient jamais donnĂ© signe de vie depuis son arrivĂ©e. Les premiers temps, l'hĂŽpital Ă©tant ouvert, il avait tentĂ© quelques promenades Ă pied jusqu'Ă la ville, promenades qu'il agrĂ©mentait d'une halte dans un cafĂ© pour y boire un verre de vin. A son retour dans le service, il se reprochait tellement son attrait pour les boissons alcoolisĂ©es, bien qu'il n'eĂ»t jamais bu au point d'ĂȘtre ivre, qu'il mit un terme Ă ses sorties. Depuis, il se cantonnait dans l'enceinte de l'hĂŽpital. Les jours de beau temps, il allait prendre le soleil sur le parking. Ses activitĂ©s se bornaient Ă la frĂ©quentation de la cafĂ©tĂ©ria et Ă la rĂ©daction de quelques rares articles destinĂ©s au journal intĂ©rieur Ă l'Ă©tablissement dont il gardait prĂ©cieusement un exemplaire de chaque numĂ©ro dans sa chambre. Il en possĂ©dait la collection complĂšte. Il finit par interrompre cette occupation et, s'il continuait Ă acheter le journal, il en cessa la lecture, disant que, comme il ne lisait pas tous les articles, il redoutait la vengeance de ceux qu'il nĂ©gligeait, leur attribuant une vie et une volontĂ© propre. Sa propension Ă boire du cafĂ© avait engendrĂ© entre le personnel et lui des relations basĂ©es sur le contrĂŽle de sa consommation de cette boisson. Comme d'autres hospitalisĂ©s, il l'utilisait pour combattre les effets de ses mĂ©dicaments et emplissait gĂ©nĂ©ralement son bol d'une quantitĂ© de cafĂ© Ă©gale sinon supĂ©rieure au volume d'eau. Devant les limites qui lui Ă©taient posĂ©es, il rĂ©agissait par de faibles protestations, puis s'en allait en marmonnant, l'air rĂ©signĂ©, regagnant sa chambre ou le radiateur du service auquel il s'adossait, observant les allĂ©es et venues et chantonnant de temps Ă autres. Sa discrĂ©tion et sa docilitĂ© en avaient fait un des oubliĂ©s du service. Ses relations avec les psychiatres se bornaient Ă une poignĂ©e de main quotidienne. Il entretenait avec les autres hospitalisĂ©s des contacts la plupart du temps courtois; avec certains il Ă©voquait son passĂ© dans lâarmĂ©e, la deuxiĂšme guerre mondiale qui l'avait entraĂźnĂ© en Allemagne puis en Tunisie, bien avant ses premiĂšres relations avec la psychiatrie. Il ne supportait cependant pas que d'autres outrepassent les limites qui lui Ă©taient fixĂ©es en matiĂšre de consommation de cafĂ© et n'hĂ©sitait pas Ă dĂ©noncer les Ă©ventuels goulus au personnel prĂ©sent, adoptant la mimique d'un enfant cafteur "Monsieur, il y a Untel qui boit tout le pot de cafĂ© dans la cuisine!" Monsieur B Ă©tait un homme poli, dĂ©fĂ©rent mĂȘme. A l'Ă©gard du personnel il adoptait l'attitude du subalterne devant son supĂ©rieur hiĂ©rarchique, la tĂȘte penchĂ©e en avant, le regard rivĂ© au sol, n'omettant jamais de terminer ses phrases par un respectueux "Monsieur" ou "Madame". Des petits faits de la vie courante, qui paraĂźtraient insignifiants Ă la plupart des gens, tenaient pour lui une grande importance. Fumeur, il lui arrivait de solliciter ou de donner du feu. A chaque fois il notait scrupuleusement sur un petit carnet le nom de la personne avec qui il avait eu cet Ă©change et lui en rendait compte rĂ©guliĂšrement "Vous me devez, ou, je vous dois X fois du feu." Quand son interlocuteur s'en Ă©tonnait, il rĂ©pondait en disant que le fait de donner du feu n'Ă©tait pas nĂ©gligeable, quâun sou est un sou, que les bons comptes font les bons amis et qu'il ne voulait pas devoir quoi que ce soit Ă quiconque. Il passait ses journĂ©es Ă rĂ©flĂ©chir et Ă observer. Il s'exprimait peu. Je l'entendis une fois parler de son Ă©pouse. Il n'avait jamais cessĂ© de l'aimer et, bien que trĂšs peinĂ© du fait qu'elle ne lui donne pas de nouvelle, il l'en excusait, attribuant son silence Ă sa maladie "Je ne suis qu'un pauvre fou.", disait-il. Il avait recouvert les murs de sa chambre de phrases Ă©crites au crayon de papier dĂ©diĂ©es Ă sa femme "J'aime plus que plus que des trilliards de fois Madame B." Un jour elle demanda le divorce et l'obtint, sans avoir revu son mari. Monsieur B. s'Ă©tait retirĂ© du monde des vivants et les propositions qui lui Ă©taient faites de promenades ou de sorties au cinĂ©ma se heurtaient immanquablement Ă un refus "Non, madame, je ne peux pas y aller, mes pronoms ne sont pas d'accord." Je tentai plusieurs fois d'en savoir plus, lui demandant des explications sur ces mystĂ©rieux pronoms, sans succĂšs. Il bredouillait alors quelques phrases inaudibles et s'en allait en chantonnant, coupant court Ă la conversation. Aucun soignant ne savait exactement ce qu'ils reprĂ©sentaient pour lui, si ce n'est qu'ils semblaient jouer un rĂŽle nĂ©gatif. Un jour, alors que je lui prĂ©sentais ses mĂ©dicaments, il me dit "Ce n'est pas moi qu'il faut soigner, madame, ce sont mes pronoms." Puis il s'Ă©loigna, l'air prĂ©occupĂ©. J'aimais bien Monsieur B.. J'apprĂ©ciais sa courtoisie et m'efforçais de m'adresser Ă lui avec une Ă©gale politesse. Quant aux limites que ma fonction d'infirmiĂšre m'intimait de lui poser, je les lui expliquais en prenant en compte son Ă©tat de santĂ©. Bien que peu convaincu, il Ă©tait content que je mette les formes et rĂ©pondait en hochant la tĂȘte, lâair rĂ©signĂ© "Je comprends, madame, je comprends." Quand je prenais mon travail, il quittait son radiateur pour venir me donner une poignĂ©e de main et, soulevant son chapeau de l'autre, il ne manquait pas d'accompagner son salut d'une rĂ©vĂ©rence que je lui rendais. Son visage s'animait alors d'une expression de connivence amusĂ©e. AprĂšs plusieurs annĂ©es, nous entretenions des relations tacites de respect mutuel et de complicitĂ©. De temps en temps, il venait dans le bureau le soir aprĂšs le dĂźner alors que je compulsais ou remplissais des dossiers et que les autres personnes Ă©taient couchĂ©es ou regardaient la tĂ©lĂ©vision. Il s'asseyait et, Ă©changeant parfois quelques mots de l'ordre du passe-temps, passait une heure en ma compagnie. Je lui proposai de profiter de cette heure creuse pour discuter un moment avec lui comme il m'arrivait de le faire avec d'autres hospitalisĂ©s, et lui dis que je me tenais Ă sa disposition au cas oĂč il dĂ©sirerait m'entretenir de sujets qui lui tenaient Ă cĆur. Un beau soir, il entra dans le bureau et, de son ton de rapporteur, il dit "Madame, il y a un de mes pronoms qui ne veut pas croire que le pape est polonais." C'Ă©tait la premiĂšre fois qu'il me demandait d'intervenir dans son domaine. Je dĂ©cidai de jouer le jeu et, rentrant dans le rĂŽle de l'inspecteur recueillant la dĂ©position du plaignant, je rĂ©solus d'enquĂȘter sur les fameux pronoms. J'enclenchai le magnĂ©tophone que je portais avec moi de temps en temps. La conversation qui suit est la fidĂšle retranscription du dialogue que nous eĂ»mes alors. C'est, Ă ma connaissance, la premiĂšre fois que Monsieur B. accepta de livrer des explications dĂ©taillĂ©es sur ce qu'il vivait et de dresser une carte de son territoire intĂ©rieur.* * *Pour plus de clartĂ©, les noms des pronoms de Mr B. sont en caractĂšres gras. Question Qu'est-ce que vous me disiez, vos pronoms ne veulent pas croire que le pape est polonais? Mr B. Non, non, mes pronoms, masculins et fĂ©minins, ils ne veulent pas croire que je suis Ă l'hĂŽpital de X. Et mon on ne veut pas croire que le pape est polonais. Q Pardon ? Mr B. Mon on ne veut pas croire que le pape est polonais. Q. Ah oui, que le pape est polonais; et les autres ? Mr B. Le nous est d'accord. Q. Le nous est d'accord ? Mr B. Hmmm, hmmm, oui, madame, oui, madame, ma pĂȘche La pĂȘche aussi ? Mr B. La pĂȘche, oui chantonne. Mon je rĂ©ponds "oui, non, oui, non, oui, non". Mon ça ne veut pas croire non plus que le pape est polonais. Q. Votre ça non plus ? Mr B. Mon soi, mon soi. Q. Ah! le soi ne veut pas le croire. Mr B. Mon ça pense que le pape est polonais, il est d'accord. Ensuite il y a le moi, le soi, le ça, la conscience ne veut pas le croire non plus. Q. La conscience non plus ? Mr B. J'ai l'impression de les avoir tous passĂ©s. Combien y en a-t-il ? Q. Le on, le nous, la pĂȘche, le je, le l', le moi, le ça, la conscience, qu'est-ce qui manque ? Mr B. Les voix de tĂȘte peut-ĂȘtre. Q. Ah, oui, les voix de tĂȘte. Mr B Les voix de tĂȘte veulent bien croire que le pape est polonais. Q. Mais comment se fait-il que... Mr B. Mon on ne sait ni lire, ni Ă©crire, ni compter. Le on est un pronom indĂ©fini. Tout ce qu'il fait n'est pas dĂ©fini, alors il ne fait rien. Tout ce qu'il fait n'est pas dĂ©fini. Tout ce qui a Ă©tĂ© fait a Ă©tĂ© dĂ©fini, ça ne vient pas du on; ce n'est pas commode parce que le on veut hĂ©riter de tout. Q. Est-ce qu'il voudrait voler des choses aux autres ? Mr B. Ah, oui, ah, oui! Q. Est-ce qu'ils se disputent parfois, vos pronoms ? Mr B. Oui, madame, oui, madame, mon on m'engueule. Q. C'est votre on qui vous engueule ? Mr B. Oui, madame, oui, madame. Q. Mais entre eux, est-ce qu'ils se disputent ? Mr B. Oui, madame, oui, madame, le on a essayĂ© de se tuer, le on a essayĂ© de tuer le je... Oui, le on a essayĂ© de se tuer pour faire un mort. Q. Comment cela ? Attendez, le on a essayĂ© de se tuer... Mr B.... pour faire un mort. Parce que le on est pour la mort. J'ai dit Ă mon on "Tu n'as qu'Ă te tuer, cela fera un mort", et mon on Ă©tait d'accord. Le on est inconscient, sous-dĂ©veloppĂ©, etc. Q. Comment se fait-il qu'il soit pour la mort, le on ? Mr B. Parce qu'il est paresseux, il est fainĂ©ant. Pour hĂ©riter. Q. Et vous pensez que s'ils le voulaient, les pronoms pourraient se tuer? Mr B. Oui, madame, oui, madame. Il y a quelque chose qui a Ă©tĂ© mis entre les pronoms pour qu'ils ne se tuent pas. Mais je ne sais pas si cela tiendra. Q. Et si vos pronoms se tuaient, est-ce que vous existeriez toujours ? Mr B. Oui, madame. On m'a tuĂ©, on m'a tuĂ©. On m'a coupĂ© tous mes moyens. C'est mon on qui domine. Au dĂ©but que je suis tombĂ© malade, ils ont tuĂ© mon on, ils m'ont tuĂ©, moi qui travaillais. Q. Qui vous a tuĂ© ? Mr B. Eh bien, je ne sais pas; enfin, je ne sais pas, quoi que... Q. Enfin, c'Ă©taient des gens prĂ©cis, je veux dire ? Mr B. C'Ă©taient des femmes, pour me guĂ©rir, pour me soigner. C'Ă©tait mon on qu'il fallait soigner, ce n'Ă©tait pas moi. S'il n'y a pas d'autre pronom, le on ne travaille pas, alors si le on me dĂ©truit, le on ne travaille pas. Q. Et ces pronoms, vous avez l'air d'en parler comme s'ils Ă©taient des parasites ? Mr B. Oui, madame, oui, madame. Celui que je prĂ©fĂšre parmi mes pronoms, c'est le l'. Q. Et vous ne pourriez pas essayer de vous en dĂ©barrasser ? Mr B. Tout seul, je ne peux pas. Q. Et vous pensez que vos pronoms pourraient vous tuer s'ils le voulaient ? Mr B. Oui, madame, oui, madame. Pas tous, mais il y en a. Moi aussi, je pourrais en tuer, enfin, je ne sais pas si je pourrais en tuer, enfin je peux quand mĂȘme leur rendre ce qu'ils me font souffrir. Je ne peux pas tout leur rendre, mais je leur rendrai tĂŽt ou tard ce qu'ils m'ont fait souffrir. Mon on, mes voix de tĂȘte, ... Mon on m'avait mis kaput. J'Ă©tais français, plus que plus que français, etc. Mon on m'avait mis kaput. Je ne sais pas si c'Ă©tait en Allemagne, pendant la guerre de 1939, etc. Mes voix de tĂȘte aussi m'avaient mis kaput. Q. Ils ont essayĂ© de vous tuer, lĂ ? Mr B. Oui, oui, mon on, mes voix de tĂȘte, mon je... Q. Quel Ă©tait leur intĂ©rĂȘt Ă faire ça ? Mr B. Parce que je voulais travailler. Mon on m'empĂȘchait d'ĂȘtre honnĂȘte, il m'empĂȘchait d'ĂȘtre fidĂšle, il m'empĂȘchait d'ĂȘtre propre, il m'empĂȘchait d'ĂȘtre poli, il m'empĂȘchait de dormir, il m'empĂȘchait de faire la sieste; mon on refusait de travailler, mon on refusait de manger, mon on refusait de dormir, mon on refusait de faire la sieste, mon on m'empĂȘchait de faire ma toilette... Mon on s'en fout pas mal de tout. Et le temps ne l'intĂ©resse pas, il ne veut que picoler, etc. Q. C'est pour cela que l'autre jour vous m'avez dit que ce sont vos pronoms que le mĂ©decin devrait soigner et non vous ? Mr B. Oui, madame, oui, madame. Les dix, masculins et fĂ©minins, les dix. Q. Il faudrait les soigner tous les dix ? Mr B. Oui, madame, oui, madame. Q. Comment faudrait-il faire pour les soigner ? Mr B. Oralement. Q. C'est vous qui prendriez les mĂ©dicaments ? Mr B. Oui, c'est mon corps qui absorberait les mĂ©dicaments, mais si ce sont des mĂ©dicaments anti-on ou pour rendre les gens raisonnables, des mĂ©dicaments qui me mettraient supĂ©rieur aux autres pronoms, mes pronoms seraient soignĂ©s; moi, je serais d'accord avec ça. Comme ça, ils se rendraient compte que... Q. En fait, ce que vous voudriez, c'est qu'on vous aide Ă lutter contre vos pronoms ? Mr B. Eh bien, que mes pronoms soient plus conscients, plus lucides, de maniĂšre Ă comprendre, de maniĂšre Ă obĂ©ir, etc. Mon l', ça va; mais les autres, ça ne va pas... Mon l', il a un tas, un tas d'avantages de... C'est grĂące Ă mon l' si je m'adore des trilliards d'Ă©ternitĂ© de veut dire que c'est vous que vous adorez et non pas vos pronoms ?Mr B. Oui, madame, oui, madame, je plus que plus que m'adore des trilliards des trilliards d'Ă©ternitĂ©, mais j'ai dĂ©jĂ dit cela. chantonne. C'est moi qui travaille; si vous me dĂ©truisez, je ne travaillerai plus... Q. Pardon ? Mr B. C'est moi qui travaille, alors si quelqu'un veut me dĂ©truire, mes autres pronoms ne travailleront plus. Q. Ah, oui ? Mr B. J'ai besoin de travailler pour avoir un petit peu d'argent de poche, etc. Des fois, je me sers de mon je pour parler, ou je me sers de mon moi pour parler, et tout ce que j'ai fait, c'est involontaire, je ne l'ai pas fait exprĂšs. C'Ă©tait mon destin, ou c'Ă©tait utile que je travaille, etc. Le bien que j'ai fait, ce que j'ai fait, je ne l'ai pas fait exprĂšs, c'Ă©tait mon destin. Q. Ce qui est bizarre, c'est que certains de vos pronoms voudraient vous dĂ©truire alors que ce n'est pas leur intĂ©rĂȘt. Mr B. Oui, madame, oui, madame, mais c'est le on qui confond tout, il ne sait pas ce qu'il fait, vous devez le comprendre, il ne veut pas croire que le pape est polonais. Si je m'attaque Ă lui, il me tuera. Je lui ai dit plusieurs fois mais il ne veut pas l'admettre. Q. Et comment il peut vous tuer ? Mr B. Heu... avec des pensĂ©es, avec des pensĂ©es. Q. Comment ? vous pensez qu'il y a des pensĂ©es qui peuvent tuer ? Mr B. Les pronoms qui peuvent tuer, oui. Q. Cela veut dire qu'ils vous donneraient des pensĂ©es qui feraient en sorte que ce soit vous qui vous tueriez ? Mr B. Oui, aussi, mon on m'a tuĂ© quand j'Ă©tais jeune, quand je suis tombĂ© malade... Si j'arrĂȘte de travailler, je n'existe plus. Et comme c'est moi qui travaille, si je n'existais plus, je ne travaillerais plus; mon corps ne travaillerait plus. Q. Et quand sont-ils arrivĂ©s, ces pronoms, d'aprĂšs vous? Mr B. Pas tous mais depuis ma jeunesse; mon l', il y a quelques annĂ©es seulement que je le connais. Q. Ils ne sont pas tous apparus en mĂȘme temps? Mr B. Pas tous, mais depuis ma jeunesse; mon l', il y a quelques annĂ©es seulement que je le connais. Q. Ils ne sont pas apparus en mĂȘme temps ? Mr B. Non, madame, non, madame. Mon on est orgueilleux, il ne se rend pas compte que le pape est polonais, il ne se rend pas compte du travail que je fais... Le on se nourrit uniquement du corps. Le on prĂ©fĂšre picoler que manger. Le on, si je fais le brave, il est contre mon corps. Pas contre les Françaises, ni contre les Français. Mon on ne voulait pas de mon corps. Si mon je dois payer, mon on ne veut pas payer. Mon je, lui, il ne veut pas payer non plus. Il paierait avec un enfant ou avec une personne, en le rendant malheureux. Q. Vous pensez qu'il pourrait tuer d'autres gens aussi ? Mr B. Mon je ? Oui, madame, oui, madame. Q. Et comment cela ? Juste en le dĂ©cidant ? Mr B. Il y a l'esprit que le ça tue, aussi; le ça, il tue aussi, le ça qui tue. Q. Mais ce serait par votre intermĂ©diaire, il vous ferait tuer d'autres gens ? Mr B Mon on voulait, oui, oui, mon on, mes voix de tĂȘte. Q. Ils vous auraient poussĂ© Ă tuer d'autres gens ? Mr B. Oui, madame, oui, madame. Je n'ai pas le droit de parler de l'armĂ©e, mais enfin, heu, je ne dis rien, mais vous comprenez ? Q. Qui vous a dit que vous n'aviez pas le droit de parler de certaines choses ? Mr B. De l'armĂ©e ? Q. Oui. Mr B. Je n'avais pas le droit de parler de l'armĂ©e, et je n'avais pas le droit de dire que je n'avais pas le droit de parler de l'armĂ©e. Q. Quand vous Ă©tiez Ă l'armĂ©e ? Mr B Oui, madame, oui, Mais maintenant, c'est fini, ça ?Mr B Oui, mais ça reste encore, je n'ai pas le droit de parler de l'armĂ©e. Et puis il n'y a pas que moi, tous les militaires n'ont pas le droit de parler de l'armĂ©e, ou bien ils passeraient pour des mouchards. Q. Et vous pensez que l'armĂ©e pourrait vous en vouloir ? Mr B. Plus maintenant, je suis dans ma cinquantiĂšme annĂ©e, je suis rĂ©formĂ©, ou je ne sais pas. Maintenant, malgrĂ© tout, j'en parle le moins possible. Q. D'accord. Mr B. Et je prĂ©fĂšre ne pas en parler... Pour pouvoir lutter, j'Ă©tais plus que plus que roi, des trillards de fois roi, puis mon on me mettait roi, il me disait "Tu me paieras ça!"; mon on me mettait roi, il me disait "Tu me paieras ça!" Q. Il ne voulait pas que vous soyez roi ? Mr B Si, il voulait que je sois roi, mais il voulait que je paye. Q. Que vous lui payiez comment ? Mr B. Oh, je ne sais pas, Mon on voulait que je lui paye une bouteille de rhum. Q Et ĂȘtre roi, par exemple ? Mr B. Moi, j'Ă©tais plus que plus que roi, des trillards de fois roi, alors ça ne m'intĂ©ressait pas d'ĂȘtre roi. Q. Vous Ă©tiez roi de quoi ? Mr B. Oh, eh bien, roi de quoi, moi, je ne sais pas; je ne l'ai jamais dĂ©fini. Q. Parce que, je veux dire, quand on est roi, on a un royaume. Mr B. Ah, oui...oui. Mon on me mettait roi, mais... Q. C'est lui qui vous mettait roi ? Mr B. Oui. Q. D'accord, il vous disait " tu vas ĂȘtre roi, mais en contrepartie, tu vas me payer une bouteille ?" Mr B. Mais moi, j'Ă©tais plus que plus que roi, des trillards de fois roi, alors ça ne m'intĂ©ressait pas d'ĂȘtre roi, et mon on ne comprenait pas ça. Q. Et qu'est-ce que cela vous apportait, comme avantage, d'ĂȘtre roi ? Mr B Aucun avantage, j'Ă©tais davantage que roi. Q. Mais je veux dire, cela changeait quelque chose dans votre vie, d'ĂȘtre roi ? Mr B. Cela me diminuait. Q. Cela vous diminuait ? Mr B. Eh bien, oui, des trillards de fois roi, plus que plus que roi, c'est beaucoup, beaucoup plus que roi. Q. Oui, mais, je ne sais pas, ĂȘtre roi, c'est un... Mr B. C'est un titre d' Oui ? Mr B. Cela ne m'intĂ©ressait pas de... C'est un peu comme si une personne voulait passer son bac et qu'on lui dirait "Tu n'as que ton certificat d'Ă©tudes". Il n'y a pas plus de diffĂ©rence que ça. Q. Attendez, rĂ©pĂ©tez, parce que je n'ai pas compris. Mr B. Je prĂ©fĂšre ĂȘtre plus que plus que roi ou des trillards de fois roi que d'ĂȘtre roi. Q. Ce n'est pas la mĂȘme chose ? Mr B. Non, ce n'est pas la mĂȘme chose, c'est davantage, davantage que roi. Q. Oui, d'accord. Mr B. J'Ă©tais je ne sais pas combien de fois davantage que roi. Q. Quel est le pronom qui est apparu le premier ? Mr B. A vrai dire, je ne m'en souviens plus. Q. Comment vous vous en ĂȘtes aperçu ? Mr B. Eh bien, mon on ...le on, il ne s'oublie pas, le on ne comprend pas ce que veut dire "davantage que", le on, mon on, ne comprend pas, je vous disais tout Ă l'heure que mon on ne sait ni lire, ni Ă©crire, ni compter, il ne fait que de se dĂ©fendre, il ne dĂ©fend pas le corps, il ne dĂ©fend pas les autres pronoms, il ne fait que de se dĂ©fendre... Q. Avez-vous dĂ©jĂ rencontrĂ© d'autres gens qui ont des pronoms ? Mr B. Eh bien, oui, tout le monde... il n'y a pas que moi qui aie des pronoms. N'importe quelle Française et n'importe quel Français a des pronoms. Q. Et ce sont les mĂȘmes que les vĂŽtres ou pas ? Par exemple, vous pensez que moi j'ai des pronoms? Mr B. Oui, madame, oui, madame. Il y en a qui sont les mĂȘmes, oui. Q. Et, d'aprĂšs vous, est-ce que les pronoms de deux personnes diffĂ©rentes pourraient communiquer entre eux ? Mr B. Oui, oui, par l'intermĂ©diaire des ondes, des odeurs, des ondes. Mais je crois qu'il y a une sĂ©paration, je ne sais pas si elle a Ă©tĂ© faite, mais je crois qu'il y a des sĂ©parations entre les pronoms pour Ă©viter qu'ils ne se tuent. Q. Chez une mĂȘme personne ? Mr B Chez moi, chez moi; chez les autres, je ne sais pas, mais chez moi, oui. Q. Et comment est-ce qu'ils sont nĂ©s, ces pronoms ? Est-ce qu'ils sont apparus un beau jour ou est-ce que c'est quelqu'un qui les a mis lĂ ? Mr B. Ils sont apparus Ă chaque croissance, Ă chaque croissance il y avait un pronom de plus... Je ne sais pas si je vous l'ai dit, les prĂ©noms et les noms sont rajoutĂ©s la naissance. Q. Les prĂ©noms et les noms, oui. Mr B. Les prĂ©noms sont fixĂ©s dans la gorge, dans les cordes vocales. Q. D'accord. Mr B. Les pronoms font partie un peu de l'anatomie. Q. Et est-ce qu'ils font des bruits quand ils pensent ? Quand ils parlent ? Mr B. Eh bien, quand ils parlent, on entend leurs paroles. Q. Oui, mais quand ils vous parlent Ă vous ? Mr B. C'est par mes pensĂ©es, par mes pensĂ©es. Q. Est-ce que par exemple vous pourriez entendre parler les pronoms de quelqu'un d'autre ? Mr B. Je ne sais pas... mais il y en a qui, malgrĂ© tout, Ă distance, peuvent sĂ©duire ou peuvent faire penser; cela ne veut pas dire que nous pensions la mĂȘme chose, mais enfin ils peuvent faire penser... par l'intermĂ©diaire de la peur ou des menaces, des voix Ă distance, il reste la peur. Q. En fait, ils sont seulement intĂ©ressĂ©s par le contrĂŽle, Ă part le l' ? Mr B. Eh bien, on est intĂ©ressĂ© par lui; le on, quand ça l'arrange, il tuerait n'importe qui. Q. Ce que je veux dire, c'est que la seule chose qui les intĂ©resse, c'est de vous contrĂŽler ? Mr B. C'est de m'avoir, c'est de m'avoir. Mon on m'avait mis kaput en pĂ©riode militaire, mon on m'avait mis kaput en Allemagne, en 1939 ou 1945 ou en Tunisie, mes voix de tĂȘte aussi, ma pĂȘche aussi m'avait mis kaput... Mon on ne veut pas croire que quand mon corps sera mort, mon on n'existera plus. Q. Il pense qu'il vivra plus longtemps que vous ? Mr B. Oh, oui, il ne me l'a pas dit, mais c'est sĂ»rement ce qu'il pense; s'il ne l'a pas pensĂ©, il est d'accord avec. Mes voix de tĂȘte aussi, mon je, ma pĂȘche. Q. Et vous, qu'est-ce que vous en pensez ? Vous pensez qu'il mourra ? Mr B. Oui, mais aprĂšs moi. Q. AprĂšs vous ? Mr B. Pour hĂ©riter. Le on veut hĂ©riter de tout. Q. Oui, mais il ne pourrait pas exister sans vous. Mr B. Si, il pourrait exister, mais il sera... il ne saura pas de quoi parler, il fera n'importe quoi, si j'avais de l'argent, il ne ferait que se soĂ»ler; mon on n'a jamais travaillĂ© depuis que je suis nĂ©; et dĂ©jĂ avant que je naisse, mon on ne travaillait pas. Q. DĂ©jĂ avant que vous naissiez ? Mr B. Oui, cela fait des siĂšcles que le on ne travaille pas, et Ă mon avis, le on n'a jamais travaillĂ©, il ne travaillera jamais. C'est un pronom indĂ©fini, Ă©videmment, il n'a pas de raison pour arrĂȘter. Mon on m'avait mis kaput, mes voix de tĂȘte m'avaient mis kaput, ma conscience, mon je; je l'ai dit tout Ă l'heure, mon on essayait de me mettre brave, mais il est brave contre moi, contre mon corps, alors quoi ? Je ne peux rien tirer de mon on, je ne peux rien faire avec mon on. Q. Il est plus fort que vous ? Mr B. Oui, plus fort ou plus rusĂ©, je ne sais pas. Q. Et vous, vous pensez que c'est vos pronoms qu'on devrait soigner ? Mr B. Oui, madame, oui, madame, masculins et fĂ©minins, tous les dix. Q. Et vous pourriez vous en passer ? Mr B. De mes pronoms ? Oui, madame, oui, madame. Je pourrais dormir, je pourrais manger, je pourrais boire, je pourrais travailler beaucoup plus. Mon on ne fait que de me tromper par pensĂ©es. Il me fait descendre deux ou trois fois pour voir si le souper est rendu... Ma recherche a coĂŻncidĂ© avec quelque chose qui a de la valeur pour faire patienter le on. Q. Pour faire ? Mr B. Pour faire croire que ça venait du on. Puisque ça coĂŻncidait. Combien ça peut durer, je ne sais pas combien de temps. Mon on voulait faire croire que ça venait de lui, mais ce n'est pas vrai. Q. Et avant que vous ne commenciez Ă en parler, des pronoms, il n'y a pas trĂšs longtemps que vous en parlez...Mr B. Oui, madame, j'avais commencĂ© Ă Y et Mr Untel m'avait dit, il Ă©tait surveillant-chef Ă ce moment-lĂ , je ne sais pas si vous le connaissez, Mr Untel Ă Y ? Q. Non. Mr B. Il m'avait dit que ce n'est pas toujours bon de s'Ă©tudier. Ce n'est pas toujours bon, mais il n'y a pas autre chose de mieux. Q. Eh bien, je ne pense pas que ce soit mauvais. Mr B. Oui, madame, oui, madame. Q. Et est-ce que vous avez remarquĂ© un changement dans les pronoms depuis que vous en parlez ? Mr B. Oui, madame, oui, madame. Q. En bien ou en mal ? Mr B. En bien, en bien. Q. Donc, c'est bien que vous en parliez ? Mr B. Oui, madame, oui, madame. Q. Ah! Eh bien, c'est important, alors. Mr B. Oui, madame, oui, madame. Mon on ne fait que m'insulter. Q. Et vous, vous ne l'insultez pas ? Mr B. Non, madame, non, madame. Q. Donc plus vous en parlez, moins ils vous dominent, alors ? Mr B. Oui, madame, oui, madame. Pendant un temps, mon on a tentĂ© de vivre tout seul, sans corps, sans autre pronom. Il me semble que sans corps, sans autre pronom, il ne pourrait pas vivre. S'il n'avait pas de corps, mon on, il ne pourrait pas vivre ? Q. Eh bien, non. Mr B. Mon on ne veut pas admettre ça. Q. Vous disiez que la plupart des gens agissent d'aprĂšs leurs pronoms et que les pronoms sont contre le corps ? Mr B. Oui, ils Ă©taient contre le corps, mais maintenant cela va peut-ĂȘtre changer, ils vont peut-ĂȘtre ĂȘtre pour le corps. C'est Ă l'Ă©tude, il y en a qui les Ă©tudient. Q. Cela dĂ©pend de quoi ? Mr B. Cela dĂ©pend des pays. Il y a des pays qui l'ont fait, d'autres pays qui ne l'ont pas fait. Mais lĂ on est rendu dans l'international, j'arrĂȘte lĂ . Q. Oui, mais c'est intĂ©ressant. Mr B. Oui, mais c'est international; dĂšs qu'on parle d'un pays, on doit Ă ce pays. Q. On doit ? Mr B. DĂšs qu'on parle d'un pays, on doit Ă ce pays dont on parle. Q. La parole, ce sont des mots, les mots, ce sont des sons, ce sont des symboles qui reprĂ©sentent des choses, mais ils n'existent pas en tant qu'eux-mĂȘmes. Vous pensez que les mots existent en tant qu'eux-mĂȘmes ? Mr B. Oui, mais il y a des pays dĂšs qu'on parle d'eux, on est condamnĂ© Ă mort. Q. Heu...vous croyez ? Mr B. Oui, la moindre dette, il y a des pays, pour la moindre dette, ils tuent les gens. Q. Et comment ils font pour tuer ? Mr B. Ah! Eh bien ils disent qu'ils le font pour autre chose. Q. Mais comment ils font pour savoir qu'on parle d'eux ? Mr B. Parce que tout se sait. Il y a des espions, il y a des espionnes, il y a des contre-espions, il y a des contre-espionnes, etc. Il y a des pays qui ne veulent pas qu'on parle de leurs dieux. Q. De leurs dieux ? Vous pensez que c'est parce que leurs dieux ont quelque chose Ă se reprocher? Mr B. Non, non, mais il faut respecter leurs dieux Ă plus que cent pour cent. Q. Mais on peut parler de quelque chose tout en le respectant ? Mr B. Oui, madame, oui, madame... Il y a des pays, dĂšs qu'on parle de leurs dieux, on est condamnĂ© Ă mort. Q. Les pays oĂč il y a une religion d'Etat, par exemple ? Mr B. Oui, mais il n'y a pas qu'un seul dieu sur la terre. Q. Alors, attendez, vous avez dit que tout se savait. Mr B. Non, tout ne se sait pas, mais enfin sur une personne, ou sur ce qu'on dit, c'est comme Ă l'hĂŽpital, tout ce qu'on dit, tout ce qu'on pense, tout ce qu'on Ă©crit, cela se sait. Q. Pas ce que vous pensez ? Mr B. J'en suis sĂ»r, madame, j'en suis sĂ»r. Q. Mais qui est-ce qui le sait ? Mr B. Eh bien, je ne sais pas; il y en a qui Ă©coutent aux portes, il y en a dont c'est le gagne-pain de moucharder. C'est comme ce que vous Ă©crivez lĂ , il y en a qui le liront sans vous le dire. Q. Je ne pense pas qu'ils comprendraient. Mais par exemple, ce que je pense, vous ne vous en rendez pas compte et les autres gens non plus. Mr B. Oui, mais avec des appareils, ils peuvent savoir ce que vous pensez. Q. Avec des appareils, heu... Mr B Bon, eh bien j'arrĂȘte lĂ , si vous voulez. Q. Comme vous voulez, Monsieur. Mr B. On recommencera Ă analyser nos diffĂ©rences ? Q. Vous voulez dire que nous ne sommes pas toujours du mĂȘme avis sur ce point-lĂ ? Mr B. Oui, madame, oui, madame. Q. Je ne trouve pas ça gĂȘnant, je peux bien avoir une opinion et vous, vous avez le droit d'avoir la vĂŽtre. Mr B. Mais les malades n'ont aucun droit, mais le personnel a des droits. Le personnel a des droits sur les malades et les malades n'ont pas de droit sur le personnel. Q. Imaginons par exemple que demain l'hĂŽpital soit dĂ©truit et que tout ce qui existe lĂ n'existe plus; vous, vous resteriez Mr B et moi, je resterais Unetelle. Mr B. Eh bien, on m'emmĂšnerait dans un autre hĂŽpital. Q. Et si les gens qui savent que vous ĂȘtes hospitalisĂ© avaient disparu aussi ? Mr B Eh bien, on m'enverrait quand mĂȘme dans un autre hĂŽpital. Q. Et vous, ça vous plaĂźt d'ĂȘtre Ă l'hĂŽpital ? Mr B. Ce n'est pas pour le plaisir, mais enfin, j'ai besoin d'ĂȘtre Ă l'hĂŽpital. Je ne peux pas ĂȘtre ailleurs. Q. Si vous aviez le choix ? Mr B. Entre sortir et rester lĂ ? Q. Oui ? Mr B. Oh, bien, rester lĂ . Q. Vous prĂ©fĂ©reriez rester lĂ ? Mr B. Oui, je ne peux pas me suffire Ă moi-mĂȘme; je ne sais pas faire la cuisine, je ne sais pas tenir une maison, je ne sais pas m'occuper de mon argent, je n'ai pas le droit de me marier, je ne suis pas bon Ă faire un mari. Q. Vous avez bien le droit de vous marier, puisque vous ĂȘtes divorcĂ©. Mr B. C'est une loi qui nous a fait divorcer, et je n'ai pas le droit de me marier. Je suis malade mental ou fou, je ne sais pas ce que je suis. Il y a une loi qui a Ă©tĂ© faite, tous ceux qui Ă©taient mariĂ©s avec des fous ou des malades mentaux avaient le droit de divorcer, et il y en a qui ont fayotĂ© un peu plus, ils ont dit "Il faut les faire divorcer." C'est une loi qui date de dix ou quinze ans. Avant, les gens qui Ă©taient mariĂ©s avec des fous n'avaient pas le droit de divorcer. Q. Je n'aime pas trop ce mot de fou, je trouve que ça ne veut pas dire grand-chose. Mr B. Avant, on disait "fou", maintenant on dit "malade mental" peut-ĂȘtre ?Q Vous savez, si on prenait les gens au hasard dans la population et si les mĂ©decins les examinaient, peut-ĂȘtre qu'il y en aurait les trois quarts qui seraient dĂ©clarĂ©s malades mentaux; vous voyez ce que je veux dire ?Mr B. Oui, madame, je vois trĂšs bien. Q. A ce moment-lĂ , cela ne voudrait pas dire grand-chose. Ce que je veux dire, c'est qu'ici vous ĂȘtes hospitalisĂ©, et vous avez autant de droits que n'importe qui, si quelque chose ne vous plaĂźt pas, vous avez le droit de le dire. Mr B. Oui, mais le dire en français, le dire correctement mais moi, il m'arrive d'ĂȘtre Ă©nervĂ©, d'ĂȘtre impatient quand je me lĂšve le matin, je me fais traiter de "B", etc. J'en avais parlĂ© Ă Monsieur le Docteur X, mais le docteur X m'avait dit "Ils plaisantent." Pour le docteur X, c'est peut-ĂȘtre de la plaisanterie, mais pour moi, c'Ă©tait mĂ©chant. C'est qu'autrefois j'en rigolais, mais maintenant je n'en rigole plus. Bon, eh bien, voilĂ , si vous voulez on va s'arrĂȘter lĂ . Q. Comme vous voulez, Monsieur. Je suis contente si on parle des pronoms et qu'aprĂšs ils ont moins de force. Mr B. Oui, madame, ils ont peur, ils ont peur. Mon on est inconscient. Q. Franchement, vous n'avez pas de chance avec votre on. Mr B. Oui, madame, oui, madame, il n'est pas Ă jour. Q. Et vous ne pourriez pas le faire dormir ? Mr B. Ah, mais il dort doublement, doublement. Q. Il dort plus que vous ? Mr B. Oui madame, oui A ce moment-lĂ , quand il dort, il ne vous casse pas les pieds ?Mr B. Oui, il ne me casse pas les pieds, mais je ne peux rien faire pour l'avoir; il dort doublement, il dort davantage que moi. Q. En intensitĂ© ou en durĂ©e de temps ? Mr B. En intensitĂ©. ArrivĂ©e de l'infirmiĂšre de nuit Mr B. Bon, eh bien il est dix heures, je ne vais pas vous faire dĂ©baucher en Bonsoir et Ă demain, monsieur, passez une bonne nuit.* * * Les jours suivants, nous eĂ»mes d'autres entretiens, lors desquels Monsieur B. m'expliqua le rĂŽle de chaque pronom et me donna les clefs de son code. Quelques temps plus tard, je proposai une rĂ©union de synthĂšse sur Monsieur B, comme c'Ă©tait l'usage une fois par mois, le dossier d'un malade Ă©tait Ă©tudiĂ© en rĂ©union. Je dressai une carte du rĂŽle de chaque pronom dans l'espoir que cela permettrait Ă l'Ă©quipe de mieux le comprendre et qu'on s'occuperait un peu plus de lui. Mon exposĂ© provoqua chez les uns un Ă©tonnement mĂȘlĂ© de scepticisme et se heurta chez la majoritĂ© Ă l'indiffĂ©rence. Le psychiatre se montra rĂ©ticent, insistant sur le fait qu'il pouvait ĂȘtre dangereux de "rentrer dans le dĂ©lire du malade". Seul un surveillant me dit que Mr B. m'avait donnĂ© un tĂ©moignage de confiance. A l'issue de ces deux heures de rĂ©union, aucun changement ne fut Ă©laborĂ© pour la prise en charge de Monsieur B.. J'avais eu la candeur de croire que la fonction de ce style de rĂ©union Ă©tait d'amĂ©liorer le sort des hospitalisĂ©s, les faits dĂ©montrĂšrent qu'il n'en Ă©tait rien. A quelques mois de lĂ , Monsieur B. dĂ©cĂ©da sans qu'aucun indice n'eut pu le laisser prĂ©sager. Cette nuit-lĂ , il s'Ă©tait levĂ© Ă quatre heures du matin pour aller aux toilettes, puis avait regagnĂ© son lit et s'Ă©tait rendormi. En faisant sa ronde Ă six heures, le veilleur le trouva mort.
Bonsoir a tous Je voudrai avoir des avis partage sur mon histoire. En rĂ©agissant aux reproches, vous entamez une discussion qu'elle espĂ©rait peut-ĂȘtre pour vous dire ensuite des phrases comme tu vois, on ne peut rien te dire sans que tu t'Ă©nerves cliquez ici ou que tu prennes la mouche. 22 janvier 2021. mon mari . Je passe ma vie Ă t'attendre. Il ne cesse de reprocher ma tenue vestimentaire, je ne porte aucun dĂ©colletĂ©, je suis toujours en basket, on ne peut pas dire franchement que je porte des vetements "provoquants" et Ă l'hosto je suis en tenue hospitaliĂšre. AbandonnĂ©e. Nos moments Ă deux sont un souvenir de . Que j'ai mal aussi. Newmariee. Il pourra rĂ©agir de façon terrible, avec des mots trĂšs durs "Tu n'es jamais satisfaite !", "Tu es comme ta mĂšre !". Il me reproche beaucoup de choses et quand on Ă©coute son discours, c est trĂšs incohĂ©rent. Article mis Ă jour le 14/05/08 1241. Ils sont un excellent moyen de transformer son mari en enfant. Il est souhaitable d'amorcer un dialogue pour analyser ce qui est dur pour lui, la façon peut-ĂȘtre dont il se dĂ©leste de ses soucis avec vous, ce qu'il aimerait concrĂštement que vous fassiez. Tout cela Ă©tait mystĂ©rieux. Je me suis mariĂ©e en juin 2013 avec un homme que je pensais connaĂźtre et surtout que je pensais aimer, mais les c Toute personnes digne ne ferait souffrir une autre mĂȘme si elle lui Ă des droit ou pouvoirs supĂ©rieur. Comme la culpabilitĂ©, la provocation est un outil de la ex vous provoque pour vous faire rĂ©agir. Renaud DĂ©ly, Jean-Mathieu Pernin, Marie Bonnisseau, Omar Ouahmane, HĂ©lĂšne Roussel Prochains Ă©pisodes. "F&S Enhancements did a great job with my website. Salam 3likoum mes soeurs, J'ai besoin de votre aide et surtout de votre avis qui pourra m'Ă©clairer inchallah!! Dans ce dernier cas, le conjoint rabaissĂ© laisse dĂ©cider l'autre pour lui. RĂ©flĂ©chissez Ă ce que vous pourriez faire pour l'aider. refuser de faire l'amour a son mari islam. Il est . Je lui rĂ©pondit que tout s'arrangerait. Quand je dis par exemple le linge est restĂ© cinq minutes de trop dans la machine» et tu ne sais pas faire la machine ». A force de reproches, l'amour disparaĂźtra. Ne te montre pas trop sensible, les hommes n'aiment pas les pleureuses. Cela peut faire benĂÂȘt, mais le message n'a jamais Ă©tĂ© aussi important face Ă la violence Ă laquelle nous sommes confrontĂ©s partout dans le mondeĂ», explique Jean-Mathieu Pernin, journaliste Ă France.. DĂ©cochez-le pour l'en enlever. De trĂšs nombreux exemples de phrases traduites contenant "on me fait des reproches" - Dictionnaire anglais-français et moteur de recherche de traductions anglaises. Il Ă©lĂšve sa famille Ă un rang et me fait ressentir que je n'aurais jamais ma place ni moi ni ma famille et que je ne serais jamais sa famille. Si votre ado vous fait des reproches, c'est qu'il vous exprime sa souffrance et qu'il vous demande d'agir diffĂ©remment avec lui/ elle. Quant au fait de tuer son Ă©pouse sur la base d'une simple suspicion cela se passe dans certaines rĂ©gions oĂč la tradition tribale et l'ignorance priment sur l'islam, cela n'a aucune place en devoirs existent qui son spĂ©cifiques au mari ou Ă l'Ă©pouse 6 le mari a le devoir d'assumer sa responsabilitĂ© de chef de famille mon mari refuse de faire l'amour islam. Bonjour, J'ai 22 ans, mon mari 35, nous nous sommes mariĂ© il y a 2 ans. mon mari refuse de faire l'amour islam refuser de faire l'amour a son mari islammooresville high school student death. Fais de ton mieux, fais le pour plaire Ă Allah, fais selon tes principes etc. Renaud DĂ©ly, Jean-Mathieu Pernin, Marie Bonnisseau, Omar Ouahmane, HĂ©lĂšne Roussel Prochains Ă©pisodes. They took my old site from a boring, hard to navigate site to an easy, bright, and new website that attracts more people each Ă faire les questions et les rĂ©ponses. Assume que tout n'est pas parfait, que tout n'est pas Ă son goĂ»t. Il me reproche beaucoup de choses et quand on Ă©coute son discours, c est trĂšs incohĂ©rent. Salam aleykoum, Alors voilĂ je suis mariĂ©e depuis moins d'un an et depuis mon mari ne cesse de me faire des reproches sur tout et n'importe quoi. RĂ©sultat son teint est lĂ©gĂšrement rosĂ©, sa peau plus rebondie. Je nen peu plus . mon mari refuse de faire l'amour islamcelebrity millennium veranda stateroom Scribbles about Man-made adventures. Que je m'inquiĂšte. Nous avons 3 enfants. Reproches sans arrĂȘt de mon mari!!!. 1. Il aime me faire mal pendant l'amour; Il aime me faire mal pendant lamour Mon mari me fait mal au lit,Je me sens rĂ©duite Ă l'Ă©tat d'objetProtection contre la Magie Noire, DĂ©senvoĂ»tement, GuĂ©risseur Spirituel et Magies Occultes. Toute personnes digne ne ferait souffrir une autre mĂȘme si elle lui Ă des droit ou pouvoirs supĂ©rieur. S'il pense que vous ignorez ses besoins ou ses envies, il est possible qu'il s'Ă©loigne pour se protĂ©ger ou pour tout simplement vous faire comprendre son dĂ©sarroi. Il est trĂšs dur avec moi. refuser de faire l'amour a son mari islammooresville high school student death. J ai besoin de comprendre si la situation peut s . Mais j ai l impression d avoir accepte sa demande de mariage trop vite. mon mari est parti islam. J'ai reçu Ă plusieurs reprises des tĂ©moignages d'hommes et femmes qui ont connu ce problĂšme. Il ne me fait pas confiance alors que n'ai jamais rien fait de mal. A noter "Une personne qui rabaisse son conjoint manque aussi de confiance en elle", prĂ©cise notre interlocutrice . 289-634-3976. david james cleary paratrooper GET STARTED. "Un compromis est toujours . Salam 3likoum mes soeurs, J'ai besoin de votre aide et surtout de votre avis qui pourra m'Ă©clairer inchallah!! Comment faire. 4 Mon ex cherche Ă me provoquer. Mon mari est parti pour la 3Ăšme fois. S'attaquer aux actes et non Ă la personne. Louange Ă Allah et que la paix et la bĂ©nĂ©diction soient sur Son ProphĂšte et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons Les parents figurent parmi ceux qui ont le devoir de faire le bien et d'Ă©viter de faire le mal, et les inciter Ă cela ne contredit pas le devoir de piĂ©tĂ© filiale et l'obĂ©issance qu'il faut leur montrer. Cela fait au moins 2 ans que ses phrases se terminent ou commence par des insultes et quand je lui demande pourquoi, il me dit que c est moi qui le pousse Ă bout. Retrouvez l'Ă©mission en rĂ©à . Il aime me faire mal pendant l'amour; Il aime me faire mal pendant lamour Mon mari me fait mal au lit,Je me sens rĂ©duite Ă l'Ă©tat d'objetProtection contre la Magie Noire, DĂ©senvoĂ»tement, GuĂ©risseur Spirituel et Magies Occultes. Bez kategorii. huntsville basketball / dawson county arrests september 2021 / mon mari refuse de faire l'amour islam; Standard / by / May 29, 2022 / directions to western beaver high school . JesteĆ tutaj Strona gĆĂłwna. Il me reproche de ne pas faire la priere et d ĂȘtre mĂ©crĂ©ante et de ne pas avoir assez de foi parceque ne suis toujours aussi triste du mal qu il m Ă fait ,je n arrive pas Ă oublier et il ne comprend pas Il me dit que je ne suis pas assez croyante et que c est Allah qui met la tristesse dans mon cĆur Et que si j Ă©tais plus croyante je ne souffrirais pas autant Je peux comprendre que l . Son probleme et peut etre simplement psychologique, peur Sache que mon amour pour toi est toujours lĂ . 4 - Couple les problĂšmes liĂ©s Ă la violence psychologique. Etude et Expertise complĂšte dans les domaines des blocages personnel et professionnel. Partager sur. le fait d'ĂȘtre sorti avec quelqu'un que l'on n'aime pas Alors on fait des reproches comme par exemple comment as-tu fait pour sortir avec cette fille, elle est vraiment stupide » ou bien Comment as tu pu coucher avec autant de mecs, tu me dĂ©goĂ»tes ». Ă me projeter. Et lui doit faire de mĂȘme. Quallah me pardonne jai meme envie de le tuer pour voir si il aura une reaction. Mais j ai l impression d avoir accepte sa demande de mariage trop vite. Cela peut faire benĂÂȘt, mais le message n'a jamais Ă©tĂ© aussi important face Ă la violence Ă laquelle nous sommes confrontĂ©s partout dans le mondeĂ», explique Jean-Mathieu Pernin, journaliste Ă France.. DĂ©cochez-le pour l'en enlever. ExaspĂ©rĂ© de tout cela, mon mari me demanda quelle de planĂšte venais-je pour ne pas avoir de trompes. Alors je suis une femme de 25 je suis marie depuis 1 ans et suis avec mon mari depuis 3 ans. Il fait parti des meubles. Bonsoir a tous Je voudrai avoir des avis partage sur mon histoire. Retrouvez l'Ă©mission en rĂ©à . Les conseils de Patrick Estrade, psychologue, pour arrĂȘter de faire des reproches Ă votre homme. AprĂšs consultation de plusieurs mĂ©decins, il s'est avĂ©rĂ© que je n'avais effectivement pas de trompe. refuser de faire l'amour a son mari islam. mon mari refuse de faire l'amour islam Il me dĂ©laisse, ne me touche plus, ne me parle plus, et quand il me parle, c'est pour me faire des reproches, ce n'est pas rangĂ©, tu n'a pas nettoyĂ© ceci ou cela. A force d'ĂȘtre tout le temps en train de critiquer les faits et gestes de votre partenaire, vous risquez de le perdre. Mon mari me proposa aprĂšs d'aller voir ailleurs pour avoir confirmation. Mon mari est parti pour la 3Ăšme fois. Cela fait au moins 2 ans que ses phrases se terminent ou commence par des insultes et quand je lui demande pourquoi, il me dit que c est moi qui le pousse Ă bout. 27 Oct. 2009. Jai tout essayer, insulte . Mais je l'ai fait quand mĂȘme. mon mari est parti islam Posted by on May 29, 2022 in hilal committee chicago . Reproches incessants. mon mari ne dort plus avec moi islampeut on faire un calin pendant le ramadan / . Mon mari ne rĂ©agis a rien, le monde peut s ecrouler, la terre peut trembler aucune rĂ©action. They took my old site from a boring, hard to navigate site to an easy, bright, and new website that attracts more people each T'auras fait ce qu'il faut, si ton mari est content c'est tout bĂ©nef. rectangular prism calculator; mon mari est parti islam; mon mari est parti islam. MariĂ©e depuis 13 ans Ă un homme converti que j'ai choisi, je vis aujourd'hui le cauchemar de ma vie. "F&S Enhancements did a great job with my website. La C Alors je suis une femme de 25 je suis marie depuis 1 ans et suis avec mon mari depuis 3 ans. Lorsque vous faites les reproches dans le couple, il est primordial de s'attaquer Ă ce que la personne fait de mal et non Ă la personne elle-mĂȘme. Mon mairage s'Ă©tait dĂ©roulĂ© dans les normes aussi le mariage reigieux que le civil, je n'ai pas bcp de chose Ă lui reprocher, sauf qu'il fait la priĂšre que pendant le Ramadhan et en dehors il ne l'a fait pas rĂ©guliĂšrement, ce problĂšme me prend la tĂȘte et me bouffe de l'intĂ©rieur, j'ai peur d'ĂȘtre punie par Allah Ă cause de cela, j'arrĂȘte pas de faire des invocations pour qu'Allah . Je me sens seule. Monsieur n'est tout simplement jamais content, il n'y a pas un truc venant de moi qui puisse le satisfaire, il r J etais sur un nuage quand je l ai rencontre j etais tellement Dans ce dernier cas, le conjoint rabaissĂ© laisse dĂ©cider l'autre pour lui. ArrĂȘtez de lui faire des reproches. mon mari refuse de faire l'amour islam. Je lui demande de parler pour s expliquais il fuit. Il ne me fait jamais de compliments et me fait sans cesse des reproches. by May 30, 2022 billy graham private jet tops gas prices buffalo, ny May 30, 2022 billy graham private jet tops gas prices buffalo, ny mon mari refuse de faire l'amour islam . Une autre forme de violence existe la violence psychologique. 289-634-3976. david james cleary paratrooper GET STARTED. mayo 29, 2022; original biltmore estate map; Comentarios desactivados en mon mari est parti islam en mon mari est parti islam J ai besoin de comprendre si la situation peut s . Je me suis mariĂ©e en juin 2013 avec un homme que je pensais connaĂźtre et surtout que je pensais aimer, mais les c Votre conjoint peut essayer de contrĂŽler Vos amis, Vos activitĂ©s, Votre façon de vous habiller, Votre façon de dĂ©penser votre argent, Voire mĂȘme votre façon de penser. Au bout d'un moment, ce dernier va se sentir blessĂ© dans son orgueil. Il me dit des choses du genre "t'as vraiment de la chance d'etre tombĂ© sur . J etais sur un nuage quand je l ai rencontre j etais tellement Leurs mots peuvent por. Je lui demande de partir, mais reste. Me donne toujours tord meme si jai raison. mon mari est parti islam Posted by on May 30, 2022 in mpre requirements by state . Etude et Expertise complĂšte dans les domaines des blocages personnel et professionnel. Mais surtout mĂȘme si je t'aime, je ne peux plus rester dans l'incertitude et la solitude. A noter "Une personne qui rabaisse son conjoint manque aussi de confiance en elle", prĂ©cise notre interlocutrice . La C Travail Ă distance. RĂ©sultat son teint est lĂ©gĂšrement rosĂ©, sa peau plus rebondie. Son probleme et peut etre simplement psychologique, peur de dĂ©cevoir 20min c'est pas beaucoup, ou complexĂ© par la taille de son sexe, ou peut etre que tu lui a fait une remarque qui la blaissĂ© et qui le bloque. Reproches sans arrĂȘt de mon mari!!!. Pas facile de rĂ©sumer 13 ans de vie commune mais les mots que j . Parlez ensemble, dites-vous ce qui vous fait mal, ce que vous vivez mal en ce moment. MalgrĂ© toute ma considĂ©ration pour lui. Mon mari me dĂ©laisse Comprendre les besoins et les Ă©motions de son conjoint Il est peut-ĂȘtre en train de prendre ses distances avec vous car au final il se sent dĂ©laissĂ© Ă©galement. Signification du rĂȘve de faire l'amour en islam Selon l'islam, faire l'amour avec une autre personne que sa femme ou son mari en rĂȘve, prĂ©dit l'Ă©chec et vous met en garde contre la . Travail Ă distance. Comment S'appelle L'ensemble Des Fonctions ReprĂ©sentant Le Flux D'Ă©nergie ?, Fnac Val D'europe, Batterie Husqvarna Bli300, Comment RĂ©server Billet Sncf Ayant Droit ?, DĂ©broussailleuse Stihl Fs 111 Avis, Douleur Colon Et Testicule, Une Photocopie De Carte D'identitĂ© Est Elle Valable, Chanson Hymne Ă La Joie Paroles En Français, Mbk Booster 2019 Prix, Structuration Du Temps Maternelle Fiches,
Je comprends petite fleur.. ça a Ă©tĂ© dur aussi avec mes parents petite..je trouve Ă©galement qu'ils ont divorcĂ© un peu tard. Mais en mĂȘme temps, ne vaut-il pas mieux essayer de voir si la relation peut s'amĂ©liorer avant la sĂ©paration. Disons que la question ne se pose pas si l'un des deux quitte l'autre par amour . Tomber in love de quelqu'un d'autre arrive.. Pour nous, je suis quand mĂȘme en pleine rĂ©flexion. Ca me prend un peu la tĂȘte j'y pense souvent. J'ai une bonne confiance en moi, je suis indĂ©pendante et autonome, j'ai une vie sociale sympa c'est tout ce qu'il me reproche d'ailleurs, donc la vie seule ne me fait pas peur . Cependant, j'ai souffert du divorce de mes parents qui ne s'est pas bien passĂ©, et par lĂ dessus, j'ai regardĂ© l'autre jour le film divorce sur la deux. Ca dĂ©goĂ»te de se sĂ©parer!! Tout ce dont on a parlĂ© sur ce fil m'a poussĂ©e Ă rĂ©flĂ©chir .. Je ne veux pas divorcer pour le moment, je l'aime encore trop fort. On a parlĂ© hier, il s'est encore excusĂ©.. Et puis, je me dis que les sĂ©ances chez le psy ne portent pas encore ses fruits..il est suivi depuis 3 semaines seulement. Il a fallu presque 2 ans pour qu'il accepte de prendre rdv. Je n'Ă©tais pas contre qu'on y aille tous les deux, mais c'est lui qui a refusĂ©.
mon mari me fait toujours des reproches