En tant que musicien, vous avez l’impression qu’il y a une diffĂ©rence dans le fonctionnement de votre cerveau lorsque vous improvisez”. Norgaard explique cela Ă  un violoniste venu aux États-Unis pour Ă©tudier le jazz : “Vous exploitez toutes vos connaissances stockĂ©es, et les adaptez Ă  une structure d’accord en temps rĂ©el.” Pourvous aider Ă  mettre sur pieds un week-end improvisĂ© en amoureux, nous vous proposons 3 idĂ©es originales et pas trĂšs chĂšres pour vous rĂ©unir avec votre moitiĂ©. Se rĂ©unir dans les bras de la nature : Avec la pression de la vie moderne et son rythme effrĂ©nĂ©, les sentiments peuvent se retrouvĂ©s relayĂ©s au deuxiĂšme plan de maniĂšre involontaire. Une relation Ă  deux a Pourdevenir un bon improvisateur, il faut une dose de travail trĂšs consĂ©quente. Ce sont des heures et des heures de pratique, de travail « scolaire », qui permettent ensuite d’improviser de maniĂšre fluide en jazz. Et surtout, on ne recommence pas tout Ă  zĂ©ro Ă  chaque improvisation. Il n’est pas rare pour n’importe quel musicien Vay Tiền Nhanh. Expectations Un feu de joie Ceux qui connaissent Keith Jarrett surtout Ă  travers ses solos ou ses trios post-annĂ©es 1980 seront sans doute surpris par la gaietĂ© et le swing dĂ©gagĂ© par cet Ă©tonnant double album. EnregistrĂ© en 1971 avec un groupe hors pair, oĂč figurent notamment le batteur Paul Motian et le contrebassiste Charlie Haden, c'est un mix de jazz, de rock et de latino euphorisant. Plusieurs titres sont d'irrĂ©sistibles invitations Ă  la danse, ce qui est assez rare avec le jazz, et encore plus avec l'ombrageux pianiste.Columbia, 1972The Köln Concert Hymne gĂ©nĂ©rationnel À 29 ans, le 24 janvier 1975, lĂąchĂ© par son label Columbia, Jarrett se lance dans un long concert solo improvisĂ© devant les 1 400 spectateurs de l'OpĂ©ra de Cologne fascinĂ©s par la multiplicitĂ© des couleurs musicales et des mĂ©lodies que l'artiste tire de son piano, dont la lĂ©gende dit que les pĂ©dales fonctionnaient mal. Comme ce trĂšs sĂ©duisant exercice de style est devenu le disque de piano solo le plus vendu de l'histoire, beaucoup de puristes le trouvent trop commercial, Ă  commencer par l'interprĂšte lui-mĂȘme ! Peu importe, son pouvoir Ă©motionnel reste intact.ECM, 1975Standards, Vol. 2 Un dialogue ininterrompu Avec ses deux compĂšres, le batteur Jack DeJohnette et Gary Peacock Ă  la contrebasse, Keith Jarrett inaugure en 1983 une sĂ©rie de rĂ©interprĂ©tations en trio des plus fameux standards amĂ©ricains. D'entrĂ©e, c'est une totale rĂ©ussite, au point que les trois musiciens poursuivront ce dialogue, en live ou en studio, Ă  travers une impressionnante sĂ©rie d'albums, le plus rĂ©cent, intitulĂ© After the Fall», datant de 2016. S'il fallait en choisir un, le volume 2, Ă  cause de l'aĂ©rien In Love in Vain, du si dĂ©licat So Tender et de l'Ă©purĂ© I Fall In Love Too Easily, s'imposerait peut-ĂȘtre.ECM, 1985The Melody At Night, With You Comme chez soi Un album solo, mais cette fois pas de morceaux improvisĂ©s, juste quelques standards dĂ©pouillĂ©s Ă  l'extrĂȘme, Ă  l'exemple du somptueux I Love You Porgey qui ouvre le disque. DĂ©diĂ©e Ă  la femme du pianiste, Rose Anne, l'oeuvre se dĂ©ploie dans une atmosphĂšre intimiste, comme si Keith s'Ă©tait assis au piano chez lui, en toute fin d'une soirĂ©e un peu exceptionnelle, pour redire en musique tout son amour Ă  son Ă©pouse.ECM, 1999Munich 2016 Une sorte de plĂ©nitude RĂ©guliĂšrement Jarrett se livre Ă  ces concerts improvisĂ©s qui font de lui un artiste Ă  part, mais, comme c'est la loi du genre, certains sont moins inspirĂ©s que d'autres. Le dernier en date, captĂ© Ă  Munich le 16 juillet 2016, est en revanche un de ses sommets une suite en douze parties, parfois trĂšs free jazz, par moment Ă©lĂ©giaques et mĂȘme, pour la onziĂšme, frĂŽlant le boogie-woogie. En cet Ă©tĂ© 2016, le pianiste est en grande forme et offre en guise de rappel Ă  ses auditeurs une version dĂ©licieuse de Answer My Love de Nat King Cole, et de l'illustrissime Somewhere Over The Rainbow, morceau qu'il affectionne beaucoup et qui sous ses doigts donne la chair de poule.ECM, 2019Un disque pour ses 75 ans ?Le 8 mai, le pianiste amĂ©ricain fĂȘte son anniversaire, mais ses admirateurs devront encore attendre pour pouvoir Ă©couter l'enregistrement de son concert solo donnĂ© Ă  Budapest le 3 juillet 2016, qui devrait ĂȘtre son prochain album produit par ECM. Son excellent concert improvisĂ© Ă  la Fenice de Venise en 2006 n'est sorti qu'en
 G. Accueil ‱Ajouter une dĂ©finition ‱Dictionnaire ‱CODYCROSS ‱Contact ‱Anagramme Planter ses dents dans quelque chose — Solutions pour Mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s Recherche - Solution Recherche - DĂ©finition © 2018-2019 Politique des cookies. ⇧ [VIDÉO] Vous pourriez aussi aimer ce contenu partenaire aprĂšs la pub Des chercheurs Ă©tudient ce qu’il se passe dans le cerveau des musiciens de jazz qui improvisent de la musique. Bien que l’improvisation musicale soit le fait de produire de nouveaux passages dans l’instant ne soit pas propre au jazz, il s’agit peut-ĂȘtre de l’élĂ©ment le plus dĂ©terminant du genre. En effet, bien que les solos de jazz improvisĂ©s soient spontanĂ©s, il existe tout de mĂȘme des rĂšgles », explique Martin Norgaard, professeur associĂ© d’éducation musicale Ă  la Georgia State University. Dans le jazz tonal, l’improvisation n’est pas libre’ », explique Norgaard. C’est toujours liĂ© Ă  la structure d’accord sur laquelle la mĂ©lodie est basĂ©e », ajoute-t-il. En d’autres termes, l’improvisation est une forme incroyablement complexe d’expression crĂ©ative, mais de grands improvisateurs de jazz tel que Charlie Parker, Miles Davis ou John Coltrane, donnent l’impression que ça vient tout seul. En tant que musicien, vous avez l’impression qu’il y a une diffĂ©rence dans le fonctionnement de votre cerveau lorsque vous improvisez », explique Norgaard, qui est Ă©galement violoniste et s’est rendu aux États-Unis en 1985 pour Ă©tudier le jazz. Vous exploitez toutes vos connaissances stockĂ©es et les adaptez Ă  une structure d’accord en temps rĂ©el », ajoute-t-il. Puis, pendant qu’il Ă©tait en train de travailler sur son doctorat, Ă  l’UniversitĂ© du Texas Ă  Austin, Norgaard a commencĂ© Ă  Ă©tudier les effets de l’improvisation musicale en interrogeant notamment des artistes de jazz et des Ă©tudiants, sur leurs pensĂ©es au cours du processus d’improvisation, et en analysant des solos de Charlie Parker, Ă  la recherche de motifs et d’élĂ©ments, pour voir comment cela affectait leurs performances. C’est au printemps dernier que Norgaard s’est associĂ© Ă  Mukesh Dhamala, professeur agrĂ©gĂ© de physique et d’astronomie, et a demandĂ© Ă  des musiciens de jazz avancĂ©s de produire de la musique apprise et improvisĂ©e tout en subissant une imagerie par rĂ©sonance magnĂ©tique fonctionnelle IRMf, un scanner qui mesure l’activitĂ© du cerveau en temps rĂ©el. Lors de leur Ă©tude, les chercheurs ont dĂ©couvert une diminution de la connectivitĂ© cĂ©rĂ©brale au cours de l’improvisation. Norgaard affirme que cette conclusion n’est pas aussi surprenante que nous pourrions le penser
 Cette idĂ©e de flow’, de flux – oĂč vous ĂȘtes complĂštement immergĂ© dans une activitĂ© – a Ă©tĂ© liĂ©e Ă  la dĂ©sactivation de certaines zones du cerveau », explique-t-il donc. Il se peut que l’exĂ©cution d’improvisation engage un rĂ©seau cĂ©rĂ©bral plus petit et plus concentrĂ©, tandis que d’autres parties du cerveau se taisent », ajoute-t-il. Dans sa derniĂšre Ă©tude en date, Norgaard examine l’effet de transfert lointain » de l’improvisation, oĂč comment l’apprentissage de la musique au moment prĂ©sent influe sur d’autres capacitĂ©s cognitives. Depuis prĂšs de trois dĂ©cennies, les scientifiques ont explorĂ© l’idĂ©e qu’apprendre Ă  jouer d’un instrument Ă©tait liĂ© Ă  la rĂ©ussite scolaire. Pourtant, il existe de nombreux types d’apprentissages de la musique. Est-ce que l’enfant qui apprend Ă  l’oreille a les mĂȘmes avantages que celui qui apprend la notation, ou encore celui qui apprend Ă  improviser ? », s’interroge Norgaard. Vous aimerez Ă©galement Les pensĂ©es peuvent-elles Ă  elles seules modifier la structure cĂ©rĂ©brale ? Au cours de cette Ă©tude, les chercheurs ont commencĂ© par effectuer un test prĂ©liminaire, dans lequel ils avaient demandĂ© Ă  deux groupes d’élĂšves d’école secondaire d’effectuer chacun deux tĂąches un premier groupe servait Ă  tester la flexibilitĂ© cognitive ou la capacitĂ© du cerveau Ă  effectuer des tĂąches en alternance, et l’autre groupe Ă  tester le contrĂŽle inhibiteur, soit la capacitĂ© du cerveau Ă  se concentrer sur les informations pertinentes et Ă  bloquer celles qui ne le sont pas. Certains collĂ©giens jouaient d’un ou plusieurs instruments, mais seuls quelques-uns Ă©tudiaient le jazz dans le cadre du programme Georgia State Rialto Jazz for Kids de GĂ©orgie. Les chercheurs ont ensuite constatĂ© que les Ă©tudiants en jazz avaient considĂ©rablement surpassĂ© leurs pairs. Les enfants ayant une grande flexibilitĂ© cognitive sont-ils simplement attirĂ©s par le jazz ? Ou est-ce l’improvisation qui produit l’effet ? », demande encore Norgaard. Nous ne savons toujours pas », a-t-il ajoutĂ©. Dans l’optique de faire un suivi, Norgaard et ses collaborateurs ont demandĂ© au directeur de l’école de diviser l’ensemble de son orchestre de concert, soit 155 Ă©lĂšves, en deux groupes. Chaque groupe a ensuite Ă©tudiĂ© le jazz, mais seulement la moitiĂ© a appris l’improvisation. Ensuite, chaque groupe a Ă©tĂ© soumis aux deux mĂȘmes tests cĂ©rĂ©braux. Le rĂ©sultat ? Une formation d’improvisation a conduit Ă  une amĂ©lioration significative de la flexibilitĂ© cognitive. Il est difficile de dire ce qui fait cette diffĂ©rence. C’est peut-ĂȘtre l’ñge des enfants ou le nombre d’annĂ©es passĂ©es Ă  jouer d’un instrument. Par la suite, nous devrons dĂ©terminer si l’improvisation a des effets cognitifs diffĂ©rents en fonction de l’ñge ou de l’expĂ©rience de l’élĂšve », explique Norgaard. Source Brain Connectivity

se dit pour un solo improvisé en jazz